Art, création et coaching


Une fois n’est pas coutume, je vais évoquer un séjour que j’ai eu la chance de faire à Miami, Floride pendant une semaine très particulière : la Miami Art Week, semaine de l’art à Miami.
Elle comprend la fameuse manifestation d’art contemporain Art Basel mais aussi d’autres évènements d’art contemporain, de design et de mode qui envahissent la ville.  Selon le NY times, c’est l’événement artistique mondial le plus dense.  Il y a les lieux « officiels » d’Art Basel, où les galeries présentent des œuvres d’art contemporain des artistes les plus en vue, ou l’on vend des bananes scotchées au murs pour 150 000$.  *
Et il y a la rue, le street art .
Certes, on peut détester Miami, son côté « bling  bling », ses grosses cylindrées, ses yachts éblouissants, ses immeubles luxueux, la misère et la violence à deux pas des magasins de luxe, la distribution des sacs en plastique à tout bout de champ, la gentrification de quartiers comme Wynwood...
Mais ce dont j’ai envie de parler ici c’est de l’extraordinaire créativité qui règne dans cette ville, qui s’accentue pendant cette semaine là, et qui est toute l’année très présente. 
Mon coup de cœur a été pour le quartier de Wynwood, paradis du street art, en voie de transformation ultra rapide. On y retrouve les œuvres d’artistes réputés comme Shepard Fairley ou Kobra, et d’innombrables inconnus qui peignent et repeignent sur les murs, souvent avec talent, leurs œuvres éphemères. Même les  guides touristiques citent des œuvres que l’on ne retrouve pas 6 mois plus tard. Et c’est bien ça qui fait de cet art un art vivant, accessible à tous, plein d’énergie de techniques et de styles différents.
Il y a bien entendu des controverses concernant cette forme d’expression artistique, qui vient de la récupération du street art  par les marques (comme Hublot et Shepard Fairley), et le vandalisme et la qualité médiocre parfois des « œuvres ». Je ne m’étendrai pas sur ce sujet.
Mais ce que j’ai ressenti ici, c’est que la créativité, sa dynamique, la curiosité qui peuvent nous animer font du bien. D’autant plus que cette forme d'art  est accessible, de qualité, vivante.  Je vous rassure, je ne vais pas me lancer dans le street art, mais cette créativité peut-être contagieuse et peut s’appliquer à tous les domaines. Etre curieux et créatif ne se décrète pas bien sûr, mais je crois sincèrement que cela s’entraîne. Par l’observation, la pratique.
L’art thérapie a fait ses preuves, elle concerne toutes les disciplines artistiques. Pour le neurologue Pierre Lemarquis : « Écouter une musique de Mozart, admirer une fresque de Michel-Ange ou lire une pièce de Shakespeare peuvent transformer notre cerveau. C'est la magie de l'empathie esthétique par laquelle l'esprit d'un créateur s'incarne et nous métamorphose ». *
Le coaching (qui n’est pas une thérapie) que je pratique se veut créatif. En tant que coach, je pense devoir être créative pour ne pas proposer à mes clients toujours les mêmes exercices, poser toujours les mêmes questions –certes, les techniques  du coaching ont fait leurs preuves et j’utilise ce cadre - . Cette créativité passe par la curiosité, l’observation, sortir de sa zone de confort, explorer… toujours au bénéfice du client, et sans jamais oublier son objectif.
Mes clients, qui imaginent, et mettent eux-mêmes en place les moyens d’atteindre leurs objectifs, de rafraîchir leurs visions et de changer positivement ont une formidable créativité qui leur permet de se mettre en action.
Et pour cela, pas besoin de passer par Miami.












*https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/art-contemporain/une-banane-scotchee-au-mur-vendue-120-000-dollars-a-la-foire-art-basel-de-miami_3734655.html
* https://www.franceculture.fr/conferences/institut-national-du-patrimoine/quand-le-beau-modele-notre-cerveau

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