Merci Monsieur Michel Serres

Michel Serres
La disparition de Michel Serres  m’a sincèrement émue, je venais de terminer son dernier ouvrage : Morales Espiègles. Alors, je ne peux m’empêcher de consacrer ce post à ce  philosophe que j’admirais.
Il me faisait un peu penser à mon papa, toujours optimiste et si loin des grincheux  (des ronchons comme il disait) et des cyniques qui sont légion. Et il s’intéressait à tout. A 88 ans, il était curieux de tout, avide de connaissance dans plein de domaines différents, espiègle, humble et accessible. Un passionné de la vie.
Philosophe et académicien , il a enseigné à Stanford pendant 37 ans.
Pour lui, un philosophe n’est pas un spécialiste, c’est un généraliste qui doit passer par tout (les sciences, les sciences humaines, les mathématiques, la médecine, la biologie…) « c’est impossible mais c’est nécessaire…afin de voir le monde contemporain comme il est » disait-il dans une émission récente de La Grande Librairie.  
Il disait aussi « si vous êtes pessimiste à quoi bon ? »
Il affirmait être pour un optimisme de combat, « s’il y a des emmerdements, il faut essayer de les combattre ». Pas un optimiste béat. « On ne peut pas laisser le monde tel qu’il est à nos petits enfants ou à nos étudiants ».
C’est cet optimisme  et cette curiosité qui m’ont toujours attiré chez ce beau Monsieur, un guide, un modèle  pour moi, dans la vie… et dans ma pratique du coaching.


Commentaires

  1. J'avoue ne pas connaître ce Grand Homme mais ta présentation me donne très envie de le lire et je comprends ce sentiment de perte et de frustration à le voir s'en aller...
    Merci pour ce joli post à son hommage , il y a des existences, comme ça, qui au détour d'une ou de plusieurs lectures, laissent une griffure indélébile bien que discrète, dans un endroit de soi.
    Merci Dominique

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